vendredi 28 septembre 2007

La vie est un tango



Prend-moi et danse-moi
Tourne-moi autour de toi
Sois mon centre du monde
Fais-moi oublier les secondes

Rapproche-toi encore
Que je sente ton corps
Faisons de nos chairs
Un jeu d'enfer

Au rythme de la danse
Les battements de ton cœur
Seront ma transe
Fais-moi cet honneur

Viens avec moi
Partage cette chaleur avec moi
Aimons-nous fiévreusement
Adorons-nous lentement

jeudi 20 septembre 2007

Quand Lire me donne envie d'Ecrire

Je viens de finir un livre, Jamais sans les hommes de Sandra Harvey. Titre évocateur, non ? J'aime bien ce genre de bouquin : simple, anglais (parce qu'ils sont champion dans le genre), une dose de cruauté, un soupçon de sexe et une tonne d'humour. A l'heure où j'écris (à 4h17, sur un calepin et avec un vrai stylo, siouplé !), je viens de le finir (en gros j'ai lu les 3/4 d'une seule traite, comme à mon habitude) et ça me donne de plus en plus envie d'écrire moi-même. Or ma vie n'est pas assez rose/cruelle/amusante/passionnante pour que je la couche sur du papier et j'ai un peu de mal à inventer une vie à part entière à un personnage. Mais bigre comme j'en ai envie !

Oh ! Je vous ai pas raconté l'histoire ! Pour résumer et sans dévoiler la fin, une femme de 27 ans, en couple depuis 6 ans, retrouve son mec dans les bras (ou plutôt entre les cuisses) de la prof d'aérobic. Cruel hein ? Pour parvenir à surmonter son chagrin, ses copines et elle font le pari de coucher avec le maximum d'hommes en un laps de temps de 2 mois, la perdante (donc celle avec le moins de mâles à son tableau de chasse) offre LE repas dans LE restau. Sur le papier, l'idée est simple mais en réalité, comment s'adonner aux "joies" du sexe sans lendemain quand on n'a connu qu'un seul homme et que l'on est effondrée ? Voilà, ça donne envie, hein ;) ?

Ça m'a donné matière à réfléchir. Moi aussi je suis passée par cette phase, au lendemain d'une relation de cauchemard, je m'étais dit : "plus jamais ça !" (oh la bonne petite phrase bidon qu'on sert et ressert à chaque coup dur !) et dans un sens, j'ai voulu faire comme l'héroïne ; m'abrutir, me vider la tête en resservant aux hommes la même soupe qu'ils m'ont toujours servie. Dans mon cas, ça n'a pas marché (je ne révèlerai rien sur le livre, lisez-le !), oh j'ai bien eu quelques coups de cœur pour certains mais au lieu de foncer tête baissée, de donner mon corps et ma vertu en repartant le lendemain au petit matin sans jamais donner de nouvelles, j'ai laissé couler plus d'un an et demi. Pas un seul écart à mes bons vieux préceptes : l'Amour, le Grand, le Vrai, le Beau, le Fort. Sans jouer la prétentieuse imbue d'elle-même et narcissique au point d'en vomir d'auto-dégout, je sais que j'aurais pu mettre n'importe quel homme dans mon lit et papillonner outrageusement. Mais je sais pas, c'est pas moi. Je peux donner l'impression d'être froide ou distante mais je suis une GRANDE ROMANTIQUE qui adore les restaus en tête-à-tête, les balades au clair-de-lune et les roses en Lego©

Ça fait peut-être un peu écho à mon précédent article, où mon pessimisme légendaire et suicidaire faisait grand cas, je ne suis pas pour cette dictature du sexe où on nous "préconise" d'avoir un maximum de partenaires avant de s'engager pour de bon, histoire de faire du chiffre comme pour les grandes firmes multinationales, pour pouvoir se dire plus tard qu'on a bien profité / qu'on n'a pas de regrets à avoir / qu'on a fait le meilleur choix... gnagnagna...
Et si c'était l'inverse qu'il fallait justement ? Non pas accumuler les histoires de fesses des plus navrantes aux plus spectaculaires, mais plutôt aimer chaque fois et se rendre compte qu'on a bien fait de quitter une relation vénéneuse (ou vénérienne au choix) parce que cele que l'on vit en ce moment est magique et qu'elle peut être la dernière de toute sa vie ?

Pour moi l'Amour pourrait se résumer à un gâteau au chocolat : on vous dit de vous méfier ; que c'est pas bon pour vous ; qu'à force de trop se gaver, on va finir par se lasser ; le gâteau peut très bien être empoisonné et on peut se faire très mal au cœur ; qu'un peu de temps en temps ça fait pas de mal et que c'est même conseillé (le chocolat étant un calmant/aphrodisiaque/anti-dépresseur, je le rappelle)...

Personnellement, je reprendrai bien une part de ce magnifique fondant au chocolat pas écœurant du tout... je peux avoir la cerise s'il-vous-plaît ?

lundi 17 septembre 2007

Je suis trop sensible

Je suis trop sensible. Beaucoup ne me croiront pas, beaucoup diront que je ne fais preuve d'aucun romantisme et que je suis juste une déviante de plus sur cette immense toile qu'on nomme Internet. Mais au fond de moi, dans cette partie floue de mon être, je crois aux profonds sentiments, je crois à l'Amour et je crois pouvoir y avoir droit.
On m'a toujours dit, j'ai toujours lu qu'aimer était une preuve d'infériorité : pas un jour sans que je vois, étalé sur le papier glacé des magazines, que l'Amour est une grosse daube qu'il faudrait éradiquer. Dans ces biens pensants magazines, j'ai lu à plusieurs reprises que l'Amour n'était plus, gloire maintenant au sexe sans contrepartie, gloire à ces merdes qu'on appelle indépendance et égoïsme. Alors comme ça, je devrais m'envoyer en l'air avec le premier venu, me construire une carrière en or massif et vivre une relation épanouie avec un homme avec lequel je ne vis pas mais avec qui j'ai fait des enfants :s Du grand n'importe quoi diraient nos grands-mères.
Bah je suis une grand-mère aussi, moi je veux vivre une relation extraordinaire, aimer sans jamais atteindre les limites de ma passion, faire des enfants pour les voir grandir au sein d'une famille heureuse, je veux voir dans les yeux de l'homme de ma vie que je suis et serais toujours celle qu'il aime. Je veux rentrer chez moi le soir et m'abandonner dans une chaleur douce et réconfortante, je veux m'endormir dans les bras de celui que j'aime quitte à ne plus jamais me réveiller : si mon dernier regard doit se poser sur celui que j'aime alors je peux mourir heureuse.

Je suis trop sensible, je prends tout à cœur, je pleure souvent et pour un rien ; dans le fond, je serais capable de pleurer tous les jours. Encore aujourd'hui, pour rien, pour du vent, il a fallu que je me batte contre mon envie de pleurer. Parce qu'on m'a toujours fait souffrir, parce qu'on a toujours voulu me mettre plus bas que terre, j'ai un mal terrible à ne pas prendre pour moi tout ce qu'on me dit, je n'arrive pas à me dire que l'on m'aime pour ce que je suis tellement on a voulu me façonner à des images de statues grecques : belles, froides, insensibles et surtout qui ne parlent pas.
Aujourd'hui, je me sais aimée, je sais que je peux reposer mon cœur contre le sien mais rien n'y fait, j'ai toujours cette boule au fond de la gorge, cette irrésistible envie de pleurer, pour un rien, peut-être parce que dans mon inconscient ce bonheur ne m'appartient pas, que je n'y ai pas droit. Que me faudra-t-il pour que je comprenne qu'il est fini ce temps où je souffrais continuellement ? Mon coeur saignera encore longtemps, je pleurerais toujours un peu, jusqu'à ce que je me sente réellement en sécurité.
Même heureuse, mes larmes coulent, même amoureuse, j'ai toujours peur qu'on m'abandonne. Ce n'est pas la faute des autres, ce n'est pas la faute de ceux qui m'aiment, c'est juste moi qui ai cette peur au ventre, accrochée comme un parasite et qui me pompe toutes mes espérances.
Mais je me retiens à cette curieuse idée pour les gens de ce monde : j'aime, je suis aimée et rien d'autre ne compte.

vendredi 14 septembre 2007

Les raisons pour lesquelles je bloggue...

Ayant déjà fait un article du même genre, je vais être très concise :
  1. J'ai fait un blog pour parler de moi, de ce que j'aime mais au final ça n'intéresse personne, alors au fond, un blog sert-il à quelque chose ?
  2. Je suis passée par des phases pas tendres et j'ai voulu tout recommencer, comme il m'était difficile de changer de vie, je suis passée à Blogger (et dans le fond, ça a marché ^^)
  3. J'ai fait comme tout le monde (bah !! Capitalisme toussa toussa ça pue ><)
  4. Parce que je voulais donner mon opinion sur des sujets qui me tiennent particulièrement à cœur ou qui me font rire
Voilà, mes 4 raisons bien moisies des fesses, enjoy ^^
(je ne remercie pas CerberusXt pour m'avoir demandé de continuer cette chaîne ;))

samedi 8 septembre 2007

Allez un truc bien niais, bien kawaii !



Merci à CerberusXt (oui je suis vile, je dénonce !)
Trop choupi meugnon toussa toussa, j'ai bien fait ma voix de débile qui monte dans les aigus "ooooooooooooooooooooh c'est miiiiiiiiiiiiiiiiiiignon !"

jeudi 6 septembre 2007

Une voix s'est éteinte


Il est parti, cette voix qui m'arrache des larmes ne s'élèvera plus, on ne peut qu'espérer que les Anges l'accueilleront dans leur choeur...

Doctor Who, ma nouvelle drogue !!!1!!1

J'adore cette série, elle existe depuis des années en Angleterre mais malheureusement en France, elle passe inaperçue (seul France 4 semble la diffuser), merci à mon Geekounet d'amour qui m'a fait découvrir cette merveille d'humour anglais ! Le synopsis ? Un Maitre du Temps et une jolie blonde parcourent le temps et l'espace et se retrouvent dans des embrouilles pas possibles ! Nom nom nom ! C'est succulent !

Si vous aimez les séries à la Stargate ou à la Sliders, vous allez être gâtés ! Comme dirait CerberusXt, les scénaristes peuvent tout faire ! Quand on regarde quelques épisodes effectivement ! Bon au départ, j'ai eu un peu peur, je me suis dit ça y est, il veut me faire regarder des trucs horribles avec des pangolins éventrés et des pedobears en liberté, mais au final, cette série déchire son slip, ça décanille du caniche nain teint en rose par Mamie Gertrude ! J'ai commencé avec les toutes nouvelles saisons et franchement c'est magique, j'ai pleuré... oui j'ai pleuré, comme une grosse madeleine beurrée, les grosses larmes que même que Geekounet il savait plus quoi faire ! Mais sinon on se marre vraiment beaucoup ! Si ça n'avait tenu qu'à moi, on aurait passé nos nuits à les regarder mais bon boulot, se lever tôt, toussa toussa --'



Ci-dessous, un sketch où on retrouve l'acteur qui joue le Docteur, qui se parodie lui-même ^^


Vous pourrez retrouver quelques épisodes sur Dailymotion...
Voilà voilà, j'ai un peu l'impression de pounaider CerberusXt qui voulait faire un billet dessus mais bon il aura sa propre expression et ça sera toujours plus drôle que mon billet ridiculement petit ^^

mercredi 5 septembre 2007

Comment et pourquoi je suis devenue une Geekette...


Je vous diras bien "par la force des choses" mais ce serait trop facile. Il fut un temps où posséder un ordinateur, surfer sur le web, "chatter" ou bien blogger ne faisaient pas partie de mes priorités, il fut un temps où cette bulle qui me protège et qui me fait tenir n'avait pas lieu d'être, il fut un temps où.

Je vous parlerais bien de cette envie que j'ai eu quand je voyais tous mes amis naviguer sur cet immense réseau, je voulais être comme eux, je voulais normale, moi aussi je voulais aller sur des sites futiles, moi aussi je voulais "parler" sur MSN. Et cette normalité abstraite, cette envie profonde, ce malaise que je ressentais de n'être que la dernière à ne pas posséder d'adresse mail, tout ça a disparu. Car on juge ceux qui passe beaucoup de temps devant leur ordinateur, on les traite d'associaux et autres diffamations. Tout s'est inversé. Dans le Monde comme dans ma vie. Au temps où c'était cool, je n'étais qu'une paria, une sorte de laissée-pour-compte, aujourd'hui, au temps où c'est une maladie que l'on veut soigner, je suis une paria.

Les temps ont changé, les choses ont évolué, en quittant le doux cocon familial, en regrettant mes années de lycée, je suis devenue indépendante et encore plus seule que je ne l'étais. Internet devint un refuge, mes premiers pas dans l'indépendance se sont calqués sur mes premières connections sur la Grande Toile. Je tenais, je résistais à mes envies de pleurer parce que je me raccrochai à ce bout de vie que m'offrait Internet. Parce que je faisais mes études loin de mes plus proches amis, MSN fut ma maigre consolation : je pouvais encore les toucher du bout de mes mots, de mes lettres tapées. Je ne sais pas si c'est moi qui ai changé, si c'est à cause de cette indépendance, si au contraire c'est parce que je n'ai pas changé et suis restée la même, mais j'ai perdu bon nombre de gens que je considérais comme mes meilleurs amis. Je m'en suis fait d'autres mais les liens sont plus ténus, l'amitié est bien moins forte ; quand vous vivez presque 10 ans avec les mêmes amis, il est bien dur de retrouver les mêmes émotions. Les meilleurs sont restés, les menteurs sont partis.
En me retrouvant seule (ou presque), mes amis actuels vivant leur vie, je finis par avoir peur. Je ne voulais plus m'endormir dans ce grand lit froid, qu'allais-je faire le lendemain ? recommencer une journée identique à toutes les autres ? Mes insomnies, mes angoisses, ma solitude, je calmais tout ça en me couchant tard le soir ou tôt le matin, les yeux fatigués d'avoir trop fixés mon écran. J'ai appris par moi-même, j'ai sauté de pages en pages pour faire défiler le temps. Paradoxal, moi qui ai si peur de mourir...

Et puis j'ai découvert que je n'étais pas si seule que ça, d'autres personnes passaient leur temps, tout leur temps, devant leur PC, peut-être pas pour les mêmes raisons que moi, mais ça m'a bouleversée et le mot n'est pas exagéré. On m'a dit ce que j'étais, on m'a "qualifiée", j'ai enfin eu une existence, une reconnaissance : je suis une geekette, pendant féminin du geek. Je n'ai plus eu peur d'aller me coucher, je veillais très tard parce que j'aimais ça et parce que je me sentais acceptée et reconnue par d'autres. Ma vie a-t-elle changé juste parce que j'ai découvert ma geekitude ? Oui, grandement. J'y ai même trouvé l'Amour, moi qui pensais que c'était réservé aux autres, à "ceux qui ont une vie", mais les geeks aussi ont une vie, bien remplie et qu'ils chérissent.

Aujourd'hui, je n'ai plus peur de mon Futur, je sais que tout ira bien et j'aime ma vie intensément. Malgré ça, j'ai de nouveau du mal à aller me coucher parce que tu ne dors plus à mes côtés et que je me languis de ton retour, mon Tendre Geek...